Nous utilisons un grand bidon cylindrique B (fig. 7) de longueur L = 40 à 50 cm. et de diamètre D = 35 à 40 cm.
En premier lieu, effectuer la mesure de l (fig. 7). C'est la corde passant par le 1/4 d'un diamètre perpendiculaire: A = D/4.
En prenant l pour largeur, creuser une tranchée dont la longueur sera E + L + C (fig. 10). L'entrée du foyer E aura 30 à 40 cm. de long. L est la longueur du bidon. C est le diamètre de la cheminée (en principe, C = l).
Garnir le pourtour de cette tranchée d'un talus de pierres ou de briques, étayées par la terre, en prenant soin de laisser la partie E entièrement dégagée.
La hauteur ce ce talus doit être au moins égale à A (fig. 7).
Avec une tôle ou du fer blanc, fabriquer une porte F (fig. 8) pouvant se caler avec une pierre, de façon à couvrir entièrement l'ouverture du four (ligne pointillée).
Fabriquer aussi une sole S mesurant L x l et munie d'un rebord à une extrémité (fig. 9).
La figure 11 montre le four B posé à sa place et garni de sa sole S. On comprend que l'air placé entre S et la partie inférieure du four (qui sera rougie) forme une couche suffisante pour éviter que les plats ne brûlent.
La cheminée sera construite en pierres ou en briques (ou même en mottes de terre gazonnée) contre le fond du bidon (fig. 12).
Enfin, le tout sera recouvert d'une latrge couche de terre en forme de coupole (fig. 13)
Noter comment la porte F, reposant de part et d'autre de la tranchée, vient fermer l'entrée du four.
La figure 14 a été faite pour montrer la coupe de la tranchée. Le fond de cette tranchée est en pente jusqu'au trou T où les cendres s'accumuleront.
Lorsque le four est éteint, on peut râcler ces cendres depuis l'entrée du foyer en utilisant le rebord de la sole S formant "ringard"! (voir rouable)
S'il arrive que l'on doive, au cours d'un voyage ou d'une expédition, camper à un même point pendant un temps assez long, on se trouvera bien de creuser en terre un four dont nous allons indiquer la structure.
Sur un terrain consistant, mais attaquable à la pelle ou à la machette, tracer un rectangle d'environ 50 centimètres sur 4 mètres, creuser une excavation de 1 mètre de profondeur à peu près, en maintenant la paroi de l'un des petits côtés du rectangle aussi verticale que possible et en ménageant dans les autres parois, des rampes d'inclinaison variable suivant le degré de consistance du terrain, de façon à empêcher un éboulis. Dans la paroi verticale, creuser une excavation ayant une hauteur de 50 à 60 centimètres, une profondeur de 60 à 80 et une largeur de 1 mètre environ; cette excavation forme le four.
Enfoncer alors au-dessus de l'excavation, et obliquement à celle-ci, un piquet de la grosseur du poignet pour creuser un appel d'air; augmenter, selon les besoins, le diamètre de cette cheminée.
Ce four est chauffé au bois; le premier feu doit être poussé au point de produire une sorte de cuisson des parois. Pour y cuire ensuite de la viande ou du pain, il faut, après l'avoir suffisamment chauffé, boucher la cheminée d'appel au moyen d'une pierre, retirer le combustible, placer les mets à cuire et fermer l'ouverture du four au moyen d'une natte, d'une claie, d'un paillasson, etc.
Lorsqu'un four de ce genre doit être utilisé pendant un certain temps, il convient de le mettre sous toit et de creuser sur tout son pourtour une rigole pour l'écoulement des eaux de pluie.
Pour cuire en route le pain quotidien, on se contente d'un simple trou, de dimensions convenable, creusé dans le flanc d'une ancienne termitière et chauffé du bas.
Photo Gerrit Van den dries
Während eines Wochenendkurses im Schwarzwald haben wir zwei Lehmöfen gebaut. Die Abb. 4.7 bis 4.14 zeigen einen ganz einfachen Ofen, reine Bauzeit etwa eine Stunde mit zwei Personen. Er wurde, wie der andere Ofen auc, im Kurs als Arbeitsprobe gebaut, um zu zeigen, in welch kurzer Zeit solch ein ursprünglicher Ofen gebaut werden kann. Dieser läßt sich auch sehr gut mit kleinen Kindern herstellen, denn gerade die brauchen ja schnell ein Erfolgserlebnis und haben viel Spaß, mit Lehm herumzumatschen.
Dem Lehm wird zur Armierung faseriges Material zugemischt, Stroh, Heu, Gerstengranen, einen Jutesack oder was auch immer gerade da ist, möglichst langes, faseriges Material, das auch nachgibt.
Wir haben Stroh, vermischt mit Lehm, ein paar Stunden eingeweicht, damit es den Lehm besser aufnimmt, und dann Stroh-Lehm-Stränge hergestellt, wie sie auf Abb. 4.7 zu sehen sind und damit den Ofen geformt.
Idealerweise hat ein Backofen die Form eines vergrößerten Brotlaibes.
Dieser einfache lehmofen hat eine Außenlänge von etwa 60 cm uns ist ca. 40 cm breit, bei einer Wandstärke von 10 bis 15 cm Dicke. Die Unterlage solte eben uns sauber sein, aus feuerfestem Material natürlich, denn darauf wird ja das Feuer errichtet. Es können alte Backsteine sein oder Natursteine, einfach das, was gerade zur Hand ist. Günstigerweise – anders als auf den Bildern – wird der Ofen auf einem Arbeitspodest aufgebaut, also hinreichend erhöht, um nicht so nahe am Boden werkeln zu müssen.
Die etwa 60 cm langen Stroh-lehm-Wickel werden dann so eng wie möglich mit dem Astgerüst verbunden, am besten von oben und auch von unten, so daß keine Hohlräume entstehen und die Wandung etwa gleichmäßig 10 bis 15 cm dick ist. Das Verstreichen geht gut – und macht auch viel spaßwenn die Hände immer angefeuchtet sind.
Zum schluß kann der Ofen noch schön verziert werden, z.B. mit Steinchen, wie es auf Abb. 4.14 zu sehen ist, also da sind der Phantasie keine Grenzen gesetzt.