code d'identification
métier
holotype
description
Outil à main avec lequel on bat le grain (1) en frappant les gerbes éparpillées sur le sol. Périodiquement, les tiges sont retournées à l’aide d’une fourche à foin en bois. Lorsque tous les grains sont tombés des épis, les tiges sont à nouveau liées et le grain est rassemblé avec une raballe. Le travail peut s’effectuer seul ou à plusieurs (jusqu’à huit ouvriers dans certains cas).
Le fléau se compose d’un manche de bois (env. 130-150 cm) et d’une batte plus lourde, généralement en charme (2) (longueur env. 60-80 cm; diam. env. 5-10 cm) fixés l’un à l’autre de façon mobile. Les dimensions et la forme des éléments diffèrent selon l’époque et la région. Ainsi, le gourdin peut être fait d’une seule pièce de bois ou de plusieurs assemblées, comme en Chine (3). La liaison entre les éléments varie également d’une région à l’autre. La partie travaillante peut être pourvue d’une boucle de cuir ou être percée d'un trou. Le manche peut également être pourvu d’une boucle en cuir ou d’un œil en fer fixé à son extrémité au moyen de deux clavettes. Les deux parties sont reliées par ces deux boucles, par une peau d’anguille séchée ou par une courroie de cuir.
Voir aussi macque. [MOT]
(1) Le fléau sert aussi à battre le sarrasin et les fèves (SELLENS: 180). Le modèle destiné au sarrasin est selon GOOSSENAERTS: s.v. vlegel, plus léger.
(2) Larousse agricole: s.v. fléau, mentionne également le chêne et le hêtre.
(3) HOMMEL: 73-74.