Le départoir est utilisé pour fendre les lattes et les douves. (1) Lorsque la bûche est sciée en morceaux, l'artisan divise une pièce en quatre ou huit avec un coin à fendre ou un coin à manche.
En fonction de l'épaisseur des pièces de section triangulaire obtenues et du type de lattes, ces pièces sont d'abord divisées en deux ou quatre avec un départoir droit ou concave. Pour ce faire, ils sont serrés dans un cadre en bois (2). La lame est placée sur la section transversale et battue avec une batte de fendeur en bois.
La tige est ensuite tirée vers le bas afin que l'espace s'élargisse et qu'on puisse enfoncer l'outil. Ensuite, ces pièces sont divisées davantage avec un départoir droit qui est généralement moins épais et plus tranchant que le premier. Il est manipulé de la même manière, mais l'artisan n'utilise généralement pas de marteau pour enfoncer l'outil dans le bois. Lorsque la barre devient trop épaisse ou trop mince, il tire ou pousse la tige vers le bas ou vers le haut pour couper dans le bois. Les lattes peuvent être fendues radialement ou tangentiellement.
Les douves sont fabriqués avec un départoir plus lourd, qui est presque émoussé et ne coupe donc pas le bois. Ils sont clivés radialement.
À distinguer de la coutre du tonnelier. [MOT]
(1) En Flandre, la profession du fendeur de lattes était entre autres fortement pratiquée à Beernem (Sint-Joris-ten-Distel).
(2) Il existe différents modèles: WEYNS 1968: 252; JENKINS: fig. 6 etc.
Départoir droit MOT V 81.0439
Départoir concave MOT V 81.0440